28 mai 2019 : les mesures de restrictions des usages de l’eau se durcissent

Mis à jour le 07/06/2019

Depuis plusieurs années consécutives, le secteur de la Dombes connaît des déficits pluviométriques conséquents, notamment en périodes automnale et hivernale. Le cumul de ces déficits entraîne une sécheresse hydrogéologique, c’est-à-dire une moins bonne recharge des aquifères.

Placé en situation de vigilance dès le 15 mars dernier puis en alerte le 25 avril, le bassin de gestion eaux souterraines « Dombes – Certines » fait toujours l’objet d’une baisse continue du niveau de la nappe. Les pluies de ce printemps ne permettent pas d’inverser la tendance.

La situation est moins préoccupante pour les autres ressources en eau souterraine du département car ces dernières présentent une moins forte inertie et se trouvent sur des secteurs qui ont connu moins de déficit pluviométrique.

Les cours d'eau, quant à eux, présentent des débits faibles pour la saison, surtout dans la Bresse et la Dombes, mais restent à ce jour au-dessus des seuils de vigilance.

En conséquence, après avoir réuni pour la troisième fois cette année le comité départemental de vigilance sécheresse, {{le préfet a décidé :
• de placer le secteur « Dombes – Certines » (eaux souterraines) en situation d’« alerte renforcée » ;
• de maintenir le reste des eaux souterraines du département de l’Ain en « vigilance ».}}

Ces dispositions sont inscrites dans un arrêté préfectoral signé le 27 mai 2019, qui est téléchargeable via

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La répartition des communes par bassin de gestion des eaux est définie par l’arrêté-cadre du 16 avril 2019 que vous pouvez consulter ici.

La situation d’alerte renforcée conduit, dans les communes concernées, à l’instauration de mesures de limitation ou d’interdiction des prélèvements et de l’utilisation de l’eau qui figurent au sein de l’annexe 3 de l’arrêté du 27 mai 2019. Elles sont applicables dès leur publication au recueil des actes administratifs.

En dehors des communes soumises à ces restrictions, chaque citoyen est invité à une gestion la plus économe possible de la ressource en eau.

Afin d’anticiper au mieux l’évolution de la situation, le comité sécheresse se réunira au moins une fois par mois en vue de prendre, si besoin est, des mesures complémentaires de restrictions.

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