Mise en place d’une zone de contrôle temporaire suite à un cas d’influenza aviaire dans la faune sau

Mis à jour le 12/01/2017

Un cas d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 a été confirmé sur deux cygnes trouvés morts sur un étang de la commune de Bouligneux.

Par arrêté du 10 janvier 2017, Arnaud COCHET, préfet de l’Ain, a pris les mesures destinées à prévenir l’apparition d’influenza aviaire dans les élevages.

Une zone de contrôle temporaire (ZCT) est définie sur les communes situées dans un rayon de 5 kilomètres autour du lieu de découverte des cadavres. Il s’agit des communes suivantes :

BOULIGNEUX, / LA CHAPELLE DU CHATELARD / LAPEYROUSE / MARLIEUX / LE PLANTAY, SAINT GERMAIN SUR RENON / SANDRANS / VILLARS LES DOMBES.

Mesures spécifiques en ZCT

Tout détenteur d'oiseaux non détenus en permanence à l'intérieur de locaux à usage de domicile ou de bureau est tenu d'en faire la déclaration auprès du maire.
Aucune volaille, aucun produit issu des volailles détenues (viande, œuf) ou en lien avec leur lieu de détention (aliment, litière, déjection...) ne doivent sortir des exploitations, commerciales ou non commerciales.
Les mouvements de personnes, d’animaux domestiques, de véhicules au sein des exploitations doivent être limités autant que possible.
Des visites vétérinaires systématiques de vérification de l’application stricte des mesures de confinement et de biosécurité dans chaque élevage seront effectuées. Si à l’issue de l’intégralité de ces visites, aucun signe évocateur d’influenza aviaire dans l’exploitation n’est décelé, la ZCT pourra être levée.
Durant toute la période de maintien de cette zone de contrôle, une surveillance accrue de l’avifaune sera effectuée.

Mesures générales de biosécurité, confinement et surveillance

Du fait du niveau de risque élevé d’influenza aviaire hautement pathogène sur l’ensemble du territoire national, les mesures de protection sanitaires à mettre en place, en tout lieu, par tout propriétaire ou détenteur de volailles ou d’oiseaux captifs sont les suivantes :

  • procéder à la claustration de ces animaux ou, par des filets, à leur protection de tout contact avec des oiseaux sauvages ;
  • réduire les parcours en supprimant le contact et la proximité immédiate des points d’eau naturels ;
  • surveiller quotidiennement les oiseaux et, le cas échéant, signaler sans délai à un vétérinaire tout comportement anormal ou tout signe de maladie de ces derniers.


Il est rappelé que l’ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Toute découverte d’un cadavre d’oiseau sauvage doit être signalée sans délai.

Le préfet de l’Ain appelle à la vigilance tous les acteurs, notamment les vétérinaires, les éleveurs, les chasseurs, les propriétaires particuliers de basses-cours et les autres détenteurs d’oiseaux pour tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité et le signalement de toute mortalité d’oiseaux auprès de la direction départementale de la protection des populations, de l’office national de la chasse et de la faune sauvage ou de la fédération de chasse.